Les nuits blanches ont commencé en avril 2015 pour un petit groupe de marins lorsque j’ai lancé l’édition du 50e anniversaire du Sunday Times du Golden Globe original de 1968
Quelques mois plus tard, ils faisaient la queue pour s’inscrire et en fin d’année, nous avions 30 participants engagés pour la GGR 2018. Ensuite, une liste d’attente croissante s’est formée et les inscriptions ont dû être clôturées. Cela n’a pris que six mois.
Beaucoup des premiers pré-inscrits se sont évanouis bien avant le début de la course, alors pour la GGR 2022, il sera un peu plus difficile d’y participer et d’être invité à participer. L’espoir est, que ceux qui ont l’audace de s’inscrire seront réellement engagés à relever le défi. Il est nécessaire d’avoir effectué au moins 4 000 milles océaniques et un dépôt non remboursable de 5 000 $AU pour avoir le privilège de devenir un inscrit provisoire à la GGR. Cela, combiné aux histoires de chavirages, de retournements et de bernacles de cette édition effraie les moins sérieux et permet de garder la liste des candidats de 2022 proche du réel ! Le défi est clair et le chemin jusqu’au départ bien défini. La porte est grande ouverte pour l’instant. La question est quand la liste sera-t-elle complète ?
Une nouvelle vague d’insomnie vient d’apparaître ! En seulement 12 semaines, 37 invitations pour seulement 20 places ont été envoyées ! La tentation et le désir sont grands, mais je souris quand les formulaires d’inscription arrivent remplis mais sans règlement ni provisions, qui sont apparemment «partis par la poste», mais toujours pas arrivé. Celui qui hésite est perdu et pour l’organisateur c’est une bonne chose. La passion et la confiance sont les seuls moyens d’avancer dans ce match. Tous les concurrents de 2018 sont immédiatement entrés dans le match dès qu’ils en ont entendu parler. C’était un thème commun définissant l’édition 2018.
Les participants de 2018 et moi sommes proches. Nous sommes une famille depuis des années, mais j’ai été sidéré de découvrir que certains envisagent déjà de le faire à nouveau ! Ils discutent entre eux lors de vacations radio quotidiennes, même entre les tempêtes ! Ils pourraient le faire plus rapidement avec plus de plaisir si les moteurs fonctionnaient, si les batteries se rechargeaient, si les radios HF fonctionnaient ou si les bons revêtements antifouling repoussaient les bernacles. Apparemment deux d’entre eux semblent très sérieux !
Ertan Beskardes du Royaume-Uni est de retour ! Ses voix intérieures lui murmurent depuis un certain temps. Ce n’était pas son heure de se sentir uni à la mer au départ du 1er juillet. Cela ne semblait pas juste. Il faut admirer la force de son honnêteté et sa force de conviction pour se retirer juste quelques jours plus tard. Il a été le dernier à s’inscrire pour 2018 et il est maintenant l’un des premiers pour 2022. Maintenant, c’est bon !
Le Norwegian, Are Wiig est clair sur un point. Une affaire inachevée le ramène vers 2022 avec un nouveau plan, sur un nouveau bateau, avec un gréement plus solide et encore plus de passion !
Robin Davie, du Royaume-Uni, a raté le départ de plusieurs semaines, à la suite du mauvais temps qui a retardé la reconstruction de son Rustler 36. Il est maintenant terminé et équipé de l’ancien mât de JL VDH. Ainsi commence ce qu’il croit être la partie la plus importante pour la planification d’une GGR réussie, c’est-à-dire des milles sous la quille avant le départ. Il traversera bientôt l’Atlantique et espère que tout sera réglé pour son quatrième tour du monde. Lors de ses voyages précédents, il a démâté et a perdu son gouvernail, mais se sent très confiant quant à son nouveau bateau de type GGR.
Michael Guggenberger (Austria) s’est inscrit pour 2018, a acheté un Bellure Endurance 35 puis est tombé amoureux de ce bateau si profondément qu’il est parti naviguer. Il est maintenant prêt à naviguer sur la GGR 2022. Des personnages passionnants, comme lui, sont les bienvenus.
Italian Guido Cantini a son Vancouver 34 et est déjà un expert certifié en navigation astronomique. Les première rénovations sont en cours au chantier naval de Cantiere Del Argentario avec des plans de navigation bien avancés.
Il y a deux entrées confidentielles, l’une de Norvège ayant pour projet un voilier OE32 identique à celui d’Are Wiig, et l’autre est notre première et unique inscription française. Mettez-moi dans le coup sur un JOSHUAGG Catégorie II, et nous avons déjà huit inscrits après seulement trois mois.
Mais ai-je mentionné que lorsque Abhilash Tomy aura ré-appris à marcher, il repartira naviguer !
Et NABIL AMRA n’a pas dit un mot à propos de son avenir ?
Et si Gregor McGuckin ne pouvait pas faire le Vendee Globe ? Restera-t-il à la maison regarder la télévision pour se distraire ?
Kevin et Philippe sont partis pour toujours, mais ne dites jamais jamais pour Francesco Cappelletti, ni même pour Lionel Regnier ou Carl Huber et je me demande si les petites voix ont commencé à se faire entendre pour Antoine Cousot ! La porte est toujours ouverte, mais je peux percevoir une liste d’attente se profiler à l’horizon prochainement. La course pour GGR 2022 a commencé.
La GGR a sa propre histoire et un pedigree de plus de 50 ans maintenant rétabli. Inspirante depuis 1968, elle s’oriente librement vers le futur. Cette renaissance culturelle est acceptée et aimée par tous les membres de la famille GGR. Pour Jane et moi, c’est très excitant.
Enfin, alors qu’Istvan a déclaré à Hobart, plus jamais! Sa femme a immédiatement répliqué que c’était exactement ce qu’il avait dit au retour de sa première virée en solitaire et que c’était pourtant cette fois-ci la troisième fois. À suivre.
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