Le skipper

Originaire de Suède, vit en Norvège. Travaille comme plongeur commercial. A navigué en tant que croisiériste entre 2008 et 2012. J’ai lu “A World of my Own” de Robin Knox-Johnston et une chose en entraînant une autre.

Expérience de la voile

Environ 35 000 nm au total. En août 2008, à 14 heures, j’ai quitté Bergen, en Norvège. Je suis revenu en juillet 2012 après avoir fait le tour du monde en solitaire, en passant par le Panama et en contournant l’Afrique du Sud à bord d’un Alo 33.

Pourquoi le GGR ?

J’aime l’aventure, la navigation et le fait d’être seul en mer pendant de longues périodes. J’ai appris cela entre 2008 et 2012. En septembre 2008, j’ai entrepris de traverser la mer du Nord à bord de mon Alo 33. C’était la première fois que je naviguais en mer à bord d’un voilier, car toutes mes navigations précédentes se résumaient à une poignée de sorties côtières à la journée. La courbe d’apprentissage était raide. La mer du Nord, le golfe de Corryvreckan et le golfe de Gascogne m’ont rapidement rendu humble et m’ont débarrassé d’une attitude arrogante. À cette époque, la voile n’était qu’un moyen de transport lors de mes voyages. En 2012, j’étais sur la dernière ligne droite de mon tour du monde en solitaire. Je traversais des Açores à l’Irlande. À ce moment-là, la raison pour laquelle je navigue a changé. Je me suis rendu compte que je ne m’arrêtais plus à certains endroits simplement pour passer plus de temps en mer. Ne pas s’arrêter aux Galapagos lors de la traversée du Pacifique. Naviguer sans escale de la Malaisie à l’île Maurice. De l’Afrique du Sud au Brésil. Du Brésil aux Açores.

J’aimais maintenant vraiment naviguer et être en mer. En juillet 2012, je suis rentré à Bergen avec des réservoirs de carburant vides, quelques boîtes de conserve, un compte bancaire vide et deux nouveaux rêves. Faire le tour du monde sans escale et concevoir/construire un bateau. Aujourd’hui, 11 ans plus tard, j’espère avoir l’opportunité de réaliser l’un de ces rêves.

Les meilleurs et les pires aspects

Le meilleur : être seul dans une course en mer pendant une longue période. Et en même temps, être ensemble avec des personnes partageant les mêmes idées dans une grande aventure. Apprendre de nouvelles choses et faire partie de quelque chose de vraiment grand.

Le pire : La peur qu’après des années de planification, de réaménagement, d’investissement et d’argent, vous perdiez la possibilité de participer à une course à cause d’une petite chose indépendante de votre volonté.

Le bateau

Pale Blue Dot est un OE32 gréé en cotre avec un beaupré. Dessiné par Olle Enderlin en 1973, il a récemment navigué en Norvège, principalement autour de Bergen où je vis. Un grand carénage débutera cet hiver 2023.

Liens

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