Le skipper
Expérience de la voile
Bonjour à tous, je suis un cinéaste primé, un producteur de télévision, un écrivain et un capitaine certifié par l’USCG. J’ai plus de 11 000 milles nautiques de l’océan Pacifique sous mon bateau et j’ai navigué plus de 9 000 de ces milles en solitaire. Je n’ai pas grandi dans la voile, j’ai grandi enclavé à Little Rock, Arkansas, mais après l’université, j’ai déménagé à Rockaway Beach, NY et j’ai découvert la voile. J’en suis tombée follement et profondément amoureuse, au point d’en faire une obsession. J’ai commencé à naviguer dès que j’en ai eu l’occasion, en livrant des bateaux, en participant à des courses, et je suis devenu skipper pour une société internationale de charter. J’ai fini par acheter mon propre bateau, Juniper. C’est un Ta Shing Panda de 34 pieds et il est hanté par le fantôme d’un homme mort.
Ces quatre dernières années, j’ai navigué sur Juniper à travers le Pacifique. J’ai commencé mon voyage à San Diego et j’ai navigué en solitaire jusqu’à Hawaï. Il m’a fallu 23,5 jours pour y arriver. Avant ce voyage, je n’avais navigué en solitaire que pendant 6 heures et je n’avais jamais été seul dans l’océan la nuit. À Hawaï, j’ai récupéré deux sirènes et nous avons navigué ensemble le long de la chaîne hawaïenne jusqu’en Polynésie française. De là, j’ai navigué en solitaire vers les îles Fidji, Vanuatu et les îles Salomon.
Au-delà de la voile, je suis également un cinéaste ethnographique. Mon dernier film, Sailing A Sinking Sea, traite de la mythologie d’une communauté de marins nomades de Thaïlande et du Myanmar qui ont tous survécu au tsunami de l’océan Indien. Il a été présenté en avant-première à SXSW, a remporté le festival du film de Singapour et a été projeté au Smithsonian Institute. Je fais la course pour sensibiliser les gens aux communautés indigènes dont les maisons sont menacées par l’élévation du niveau de la mer.
J’aime la mer parce qu’elle me garde les yeux écarquillés, nichés et sauvages, et je suis ravie de participer à la Golden Globe Race 2026 !
Pourquoi le GGR ?
Pourquoi l’homme a-t-il voulu marcher sur la lune ? Pourquoi un oiseau a-t-il des ailes ? Pourquoi l’herbe pousse-t-elle en vert ? La réponse n’est pas simple. Parce que cette course me semble vraiment romantique. Parce que la navigation en solitaire est le plus beau des rêves. Parce que j’aime me dépasser au plus profond de mon âme. Parce que j’ai besoin d’un nouveau défi. Parce que depuis que j’ai appris l’existence de cette course, je n’ai cessé d’y penser et d’en rêver – c’est comme si j’étais possédée. Parce que j’aime avoir une grande aventure dans laquelle me plonger. Parce que j’aime sentir mon destin entre les dents de tous les dieux connus et inconnus. Parce que j’aime me pousser au-delà de mes limites actuelles jusqu’à ce que j’atteigne la hauteur d’un arbre. Parce que le cœur de la nature est mon plus grand professeur. Parce que je suis en quête perpétuelle d’autonomie. Parce que j’aime me perdre et me retrouver dans la nature sauvage des vagues. Parce que je n’ai rien de plus poétique à faire. Parce que j’ai toujours voulu faire le tour du monde à la voile, guidée uniquement par le soleil et les étoiles. Parce que j’ai grandi dans un pays enclavé et que la mer a toujours été une chose mythique pour moi. Parce que l’idée de la course est à la fois électrisante et terrifiante. Parce que franchir la ligne d’arrivée ressemblerait à un conte de fées. Parce que l’idée de cette course était comme une chanson coincée dans ma tête qui ne se tairait pas tant que je ne l’aurais pas chantée.
Les meilleurs et les pires aspects
Le meilleur = le défi à relever
Le pire = Ne pas pouvoir écrire régulièrement sur mon blog de voile
Le bateau
Liens
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