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Il reste trois mois aux participants de la GGR ! Marge d’erreur réduite, de nombreux skippers prennent la mer pour arriver à temps au départ

  • La pression monte avec les dates limites de traversée océanique qui se profilent
  • Mark Sinclair (Capt. Coconut) termine un voyage en solitaire de 6 mois et 14 000 miles jusqu’au dépar
  • Les Sud-Africains en mer, les Américains et Canadiens pressés pour une transat début juin
  • Des voiliers ne sont toujours pas à l’eau, mais les 23 concurrents espèrent prendre le départ

Le 4 septembre, Les Sables d’Olonne, capitale mondiale de la course océanique en solitaire, accueillera pour la seconde fois le départ de la Golden Globe Race

Sept concurrents de l’autre côté du globe doivent encore arriver sous voile, d’autres sont toujours en phase de refit.

Les skippers ne peuvent pas se présenter le jour du départ. Ils n’ont que trois mois pour arriver en Espagne le 6 août pour le départ du prologue. (Le port d’accueil sera annoncé dans les prochaines semaines). Le programme inclut des briefings obligatoires sur la sécurité et des expertises indépendantes des bateaux et des gréements. Les participants participeront ensuite au SITraN Challenge jusqu’aux Sables d’Olonne, pour une quinzaine chargée au GGR Les Sables Race Village qui ouvrira ses portes à Port Olona le 20 août.

L’heure tourne… C’est particulièrement vrai pour les participants hors-Europe. Deux Canadiens et deux Américains doivent mettre leur bateau à l’eau après d’importants travaux de rénovation et se préparent à naviguer vers nos côtes. Deux participants sud-africains prennent la mer pour un voyage de 6600 miles vers le nord jusqu’au départ.

Tous ressentent la pression : il y a désormais peu de marge d’erreur dans la préparation et la traversée de leur bateau. Si votre bateau n’est pas encore à l’eau, vous devriez vous dépêcher !

Le premier défi de la GGR est d’arriver sur la ligne de départ, et le plus grand est de passer la ligne d’arrivée ! Nous avons actuellement 23 participants et j’espère qu’ils prendront tous le départ », a déclaré l’organisateur de la GGR, Don McIntyre« De nombreux participants manquent de temps et d’argent, mais il y a également le facteur humain qui consiste à faire certaines choses en dernière minute. Certains regrettent de ne pas en avoir fait plus les années précédentes, mais beaucoup sont bien organisés. Cela fera la différence au moment du départ.

Don McIntyre, GGR Organiser

Les Australiens et les Néo-Zélandais sont les plus éloignés. Le vétéran de la GGR 2018, Mark Sinclair (alias Captain Coconut), a quitté L’Australie du Sud en solitaire et sans escale, il y a 156 jours, à bord de son Lello 34. Il arrivera aux Sables d’Olonne vers le 21 mai, terminant son tour du monde 2018, et prêt pour le départ de sa GGR 2022. Il a essuyé quatre grosses tempêtes consécutives en février dernier lorsqu’il a doublé le Cap Horn au moment où le Trimaran de 75 pieds Use it Again et le 60 pieds Fleur Australe de Philippe Poupon se réfugiaient dans les canaux de Patagonie.

Le Kiwi Graham Dalton, coincé en Nouvelle-Zélande par les restrictions de voyage, vient d’arriver aux Sables d’Olonne. Il a un énorme travail devant lui pour terminer le refit du Rustler 36 de Jean-Luc Van den Heede, vainqueur de la course. Les voiliers, gréeurs et artisans locaux sont fidèles au poste, mais le temps presse! Il doit ensuite faire sa qualification GGR de 2000 milles.

Les concurrents sud-africains doivent traverser l’Atlantique Sud et Nord. Jeremy Bagshaw a quitté le Cap il y a quelques jours et Kirsten Neuschäferpartira dans les prochains jours pour un voyage de 6600 miles vers le nord.

Tous deux prévoient de franchir l’équateur le plus à l’ouest possible pour se rapprocher de la dernière étape de la course vers les Sables d’Olonne, tout en peaufinant leurs compétences en matière de navigation astronomique, en espérant toucher terre fin juin.

Les Canadiens et les Américains ont besoin d’environ 30-35 jours pour accomplir leur traversée de l’Atlantique de 3000 /3600 milles vers l’Europe, si tout va bien.

Au Canada, Edward Walentynowicz est en retard sur le calendrier et mettra son bateau à l’eau fin mai pour un départ prévu le 7 juin. Il se rendra d’abord au chantier naval Rustler à Falmouth pour une révision de Noah’s Jest par le constructeur. Il fait tout son possible pour être à temps au prologue !

Gaurav Shinde a récemment terminé la peinture de Good Hope dans une élégante livrée grise, mis à l’eau fin avril dans le lac Ontario avant sa traversée. Il a un long chemin à parcourir sur le fleuve Saint-Laurent avant même d’atteindre l’Atlantique, et avec des équipements et systèmes entièrement nouveaux, il espère que tout fonctionnera sans pépins!

Plus au sud en Floride, l’Américain Guy deBoer a mis à l’eau son Spirit début mai avec l’aide de son équipe et testé son gréement de fortune, mais les nombreuses modifications du bateau n’ont pas encore été testées :

La date peut être décalée d’un jour ou deux, mais je compte prendre la mer le 1er juin. Je devrais arriver aux Sables d’Olonne le 5 juillet. A très bientôt !

Guy deBoer

Son voisin Elliott Smith, le plus jeune participant de la course, est confronté à maintes difficultés et se donne jusqu’à la fin du mois de mai pour prendre la mer et arriver en Europe à temps pour le départ. Comme beaucoup d’autres participants, il doit terminer les essais de son gréement de fortune et de sa barre de secours. Il doit encore acheter l’équipement de sécurité GGR requis et manque de voiles, mais il roule à la passion pure!

Pour les Européens et Britanniques, être plus proche ne signifie pas nécessairement être plus prêt! Plusieurs participants se battent pour terminer leur bateau à temps. Le britannique David Scott Cowper, à 80 ans, a été touché par le Covid et la pénurie de main-d’œuvre disponible pour l’aider dans son refit. Il reste confiant quant à sa capacité à le mener à bien, puis à parcourir les 2000 milles de qualification en solitaire dans les temps impartis.

Le Finlandais Tapio Lehtinen, vétéran de la GGR 2018, est à la tête d’un double chantier en Finlande pour son Asteria, un Gia 36, qui participera à l’édition 2022 de la GGR, et son Galiana, un Swan 55, qui participera à l’Ocean Globe Race 2023. Il amènera ses deux voiliers aux Sables d’Olonnepour le départ.

L’Espagnol Aleix Selles Vidal termine son chantier dans l’Adriatique et devra être efficace en multitâche, travaillant sur le bateau tout en effectuant ses 4000 milles de qualification en solo pour la course. Il admet être en retard sur le calendrier mais insiste qu’il sera bien au départ.

Avec près de la moitié de la flotte de la GGR en mer au cours des deux prochains mois, la préparation de la prochaine édition promet déjà quelques aventures avant même le départ ! Le temps des discussions et des préparatifs est presque terminé.

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