Les gens parlent de la GGR, enthousiastes à l’idée de la renaissance d’une grande aventure et démonstration de l’esprit humain d’une manière simple, pour le 50ème anniversaire.
Ils se sentent à l’aise avec les choses ordinaires. Les bateaux, les règles et le challenge. Mais que se passe-t-il avec Jean Luc VDH? Est-il trop rapide ou les autres trop lent? Même JL VDH lui-même ne pouvait pas se retenir d’en rire lors d’un récent appel sécuritaire par téléphone satellite, mis en ligne sur le SoundCloud de la GGR. Je ne pouvais qu’en rire avec lui. La flotte s’étende sur 5500 milles à travers les océans. « C’est impossible? Fou? Je n’aurais jamais pensé ça!” Dit-il.
Est-ce qu’il cache une arme secrète? Ou un avantage unique? Comment cela peut-il être réel? Capt’n Coconut est heureux, et Esmeralda est OK de naviguer sur ce vaste monde, mais à la différence de Jean-Luc ne faisant plus qu’un. MAIS comment et pourquoi JL VDH peut-il être si loin avec autant d’avance? Les gens n’arrivent pas à comprendre. Je le connais bien et pour moi la réponse est non seulement claire, mais simple!
Pour tous les autres participants, c’est un monde nouveau et exigeant qui les entoure. Ils sont isolés dans le dernier grand désert sur terre où chacun peut être libre. C’est un bel endroit qu’ils aiment et qui exige le respect. Ici, ils doivent naviguer avec les yeux grands ouverts, regardant constamment par-dessus leur épaule, heureux de survivre un autre jour. Ils peuvent se sentir vulnérables et à juste titre. MAIS pas tant pour JL VDH qui se sent comme à la maison, décontracté et ne fait qu’un avec cette vie en mer. Il la connaît si bien et sous tous ses angles. Il est déjà venu jusqu’ici sur des bateaux de 6,5 m à 24 m, passant des années de sa vie à vivre toutes ses émotions brutes. Il est vraiment le sage-homme de la mer. Il respecte son pouvoir et absorbe sa beauté avec passion. Il est confortablement chez lui dans ce monde marin. Seul JL VDH peut oublier les autres pressions et distractions auxquelles la flotte est confrontée. Lui seul peut rester concentré sur cet objectif ultime pour finir. C’est son environnement naturel.
Tous les participants sont de bons marins, mais JL VDH est aussi un navigateur RAPIDE. Il est déjà monté sur les podiums de grandes courses à 4 reprises auparavant (dont le BOC et le VENDÉE GLOBE) et détient toujours le record du tour du monde à l’envers, course vers l’ouest contre vents et marées. Mais regardez de plus prêt ses courses racing d’été. A ce jour, il est un champion régulier en équipage sur des 36 pieds. Tous résultats confondus, contre les jeunes arrivants et les anciens, et à bord des meilleurs bateaux. Personne d’autre dans la flotte ne peut l’égaler pour sa RAPIDITÉ de navigation. Il est capable de bien préparer et mener un bateau.
Avec toute une vie de construction, de préparation, de navigation et de casse de bateaux, tout en naviguant seul sur les océans du monde, JL VDH offre une perspective unique de ce qu’il faut pour bien préparer un bateau. Cela devient une seconde nature et peut sembler ordinaire, voire ennuyeux. Cela devient un processus familier et important avant de prendre la mer. Mais si pour vous cela est nouveau, vous devez lire des livres, parler à d’autres et juger en fonction de vos meilleures idées. JL VDH n’a pas besoin de nouvelles idées. Il a l’EXPERIENCE ultime. Il sait comment faire les choses et pourquoi, alors il continue de le faire. Personne d’autre n’est à ce niveau. La démonstration est faite. Si vous regardez de près, ça se voit vraiment! Sa préparation de bateau et son choix d’équipements sont parfaits.
Lorsque vous avez couru cinq fois autour du globe en solitaire contre les meilleurs au monde, vous COMPRENEZ ce qui doit être fait et quand, si vous souhaitez gagner. Si vous êtes dans une couchette et sentez la nécessité d’ajuster les voiles, cela se fait immédiatement! Ou pas? Si vous êtes là pour la première fois, comme beaucoup dans la GGR, votre concentration et vos actions peuvent être distraites, déformées, voire intimidées, car vous devez faire face à la mer ou même survivre au lieu d’ajuster la voilure. Par ailleurs, à quel point pouvez-vous pousser votre bateau? Personne ne le sait mieux que JL VDH!
Tous les participants sont dans cette course, mais qui est vraiment en COURSE? JL VDH l’est certainement. Il veut gagner. C’est son rêve ultime depuis qu’il a commencé à lire sur Bernard Moitessier (il garde toujours d’ailleurs le Paris Match de 1969) sur comment cela s’est passé il y a 50 ans. Il a vécu tout cela en temps réel à l’époque, et maintenant il le fait. Personne n’a ce niveau de passion. Il sait qu’il n’aura qu’une seule chance pour le réaliser. C’est un mantra pour lui. S’il pense que cela doit être fait, JL VDH se lèvera pour ajuster les voiles lorsque la douleur lui fait mal, tout simplement parce que cela doit être fait MAINTENANT. Il est cet homme, et c’est la principale raison pour laquelle IL EST SEUL devant.
Il est incroyable à suivre et à regarder. C’est inspirant et amusant. Il a 73 ans! Cela me fait plaisir de le voir profiter de sa vie à travers cette Golden Globe, une nouvelle renaissance culturelle de la voile qui change la façon dont le monde regarde la course en solitaire dans le monde entier. Il lui donne l’air facile, mais ça ne l’est pas! Il lui donne l’air rapide, et il l’est.
Comme je le dis si souvent, l’AVENTURE EST FAITE D’UN DÉNOUEMENT INCONNU. Aucune davantage que la GGR 2018. JL VDH est loin de l’arrivée et il le sait, mais pour moi et pour beaucoup d’autres, il est un champion et un gars sympathique. Il fait également partie d’un groupe extraordinaire de marins, la famille GGR, qui s’élancent tous vers leur rêve, tout en le faisant chacun à leur manière. Sur les 18 qui se sont alignés au départ, aucun n’est meilleur que l’autre. Ils sont tous égaux dans mon esprit, c’est juste que certains sont plus rapides!
L’AVENTURE CONTINUE.