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La GGR est une illustration de la sobriété, de la frugalité et de la lenteur. Dans un monde dans lequel réduire notre dépendance aux énergies fossiles devient une nécessité, la sobriété est une réponse immédiate comparativement à la technologie, qui nécessite un temps de développement plus long, et peut impliquer des externalités négatives.

Sobriété, de quoi parle-t-on ?

Selon l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) : “Dans un contexte où les ressources naturelles sont limitées, la sobriété consiste à nous questionner sur nos besoins et à les satisfaire en limitant leurs impacts sur l’environnement. Elle doit nous conduire à faire évoluer nos modes de production et de consommation, et plus globalement nos modes de vie, à l’échelle individuelle et collective” […] “La notion de sobriété se retrouve aussi dans d’autres termes eux-mêmes peu définis, et parfois appropriés différemment selon les acteurs et approches : simplicité volontaire, frugalité, modération, autolimitation…”

Le GGR démontre qu’il est possible de réaliser une performance, un tour du monde, d’une manière différente, avec tout autant de succès et d’aventure.

Le GGR est un exemple inspirant de course au large qui fait rêver les gens du début à la fin, et qui, grâce à l’imagination et à l’inspiration positive, peut déclencher des changements de comportement.

Le skipper de GGR, Abhilash Tomy, a installé deux générateurs éoliens comme sources d’énergie renouvelable en plus de ses panneaux solaires.

“[La GGR] est la course la plus difficile que l’on puisse imaginer. De plus, le fait que l’on ne soit pas autorisé à utiliser beaucoup de technologie signifie qu’il faudra compter sur les compétences du marin pour terminer et gagner la course. […] La condition fondamentale de cette course est que tu peux uniquement prendre le vent, les vagues pour faire le tour de la terre […] La Golden Globe Race veut que tu fasses le tour du monde sans rien prendre, tu dois utiliser ce que tu as pour survivre et faire le tour de la terre.

Skipper GGR 2022 Abhilash Tomy

La réglementation environnementale de la GGR 2018 exigeait que tous les participants élaborent et soumettent un plan complet de gestion des déchets dans le cadre de leur processus d’inscription à l’événement. Cela exigeait une description du processus de stockage sécurisé et une estimation de chaque catégorie de déchets, plastique, verre, métal, etc. Seul les éléments organiques 5alimentation) pouvaient être jetés par-dessus bord. Ces données initiales ont été comparées au total des déchets ramenés par Jean-Luc Van Den Heede et Mark Slats aux Sables d’Olonne. Jean-Luc avait 93 kg et Mark Slats 113 kg, ce qui était conforme à leur plan initial.

Des choses simples peuvent faire la différence. En 2018, les plans de gestion des déchets de nos participants à la GGR étaient une première mondiale. Nous espérons que d’autres événements copieront cet exemple. En 2022, nous avons introduit une pénalité de temps de 2 heures pour chaque litre de diesel consommé. Par ailleurs, en plus des générateurs solaires et hydroélectriques, nous voyons maintenant des générateurs éoliens pour la première fois dans la GGR.

Don McIntyre

“Face à l’urgence climatique, personne ne peut plus remettre à demain la transformation vers un modèle durable. Notre association La Vague est convaincue qu’il n’est pas d’autre voie pour la course au large pour tenir ses objectifs et faire sa part du travail collectif que celle de la sobriété.

La GGR est la preuve par l’exemple qu’une course au large sobre est non seulement possible, mais surtout désirable ! Son formidable succès auprès des marins comme des « terriens » nous ramène à l’essentiel de notre sport : nul besoin de hautes vitesses pour régater, de vedettes au départ pour admirer, de connexion haut débit pour rêver…”

Association La Vague

Ce que nous faisons pour GGR 2022

  • Inspirer à travers la philosophie de la GGR
  • Identifier et promouvoir ce que la GGR fait déjà afin de réduire ses impacts
  • Promouvoir la GGR comme une initiative inspirante dans la course au large.
  • Promouvoir la philosophie de la course et sa contribution aux réflexions sur la réduction des impacts durant le village de la GGR

Ce que nous avons conscience de ne pas faire mais que nous prévoyons pour les prochaines éditions

  • Évaluer nos impacts et viser à réduire encore plus l’empreinte carbone de l’événement.
  • Utiliser ce qui existe déjà, notamment les outils développés par the 11th hour et autres outils pertinents
  • Faire évoluer le règlement de la course GGR afin de réduire encore ses impacts et, d’une manière générale, contribuer à la réflexion collective sur la réduction des impacts dans la course au large.