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Jour 130: Jean-Luc Van Den Heede décide de continuer à concourir pour la GGR

  • Le Français va réparer son mât en mer.
  • Tapio Lehtinen fait un arrêt prolongé à la porte de Hobart pour réparer son gréement.

Dateline 15:00 UTC 08.11.2018 – Hobart, Tasmania

Jean-Luc Van Den Heede, le leader en course, aux prises avec un mât endommagé lors d’une tempête à 1 900 milles à l’ouest du Cap Horn, a décidé de poursuivre la course jusqu’aux Sables d’Olonne.

Au cours d’une conversation par téléphone satellite avec Don McIntyre, le Président de la course, tôt ce matin, le circumnavigateur en solitaire âgé de 73 ans qui continue de jouir d’une avance de 1 500 milles sur le deuxième, le Néerlandais Mark Slats, a déclaré qu’il a décidé de faire la meilleure réparation possible en mer et de continuer la course. Le Français a déclaré à McIntyre: « Le pire qui puisse arriver, serait que je perde mon mât et que j’ai mon gréement de fortune prêt à l’emploi. »

McIntyre a ajouté :

Pour le moment, sa seule autre option est de se détourner de 2000 milles de la route vers un port chilien et d’être relégué en catégorie Chichester pour avoir fait une escale pour effectuer les réparations.” Il pense que s’il parviendra à passer le cap Horn et à se diriger vers le nord dans l’Atlantique, où il y aura davantage de ports de replis plus proches, s’il avait encore des problèmes avec le gréement de son Rustler 36 Matmut.

Cela nous donne une vraie course jusqu’à l’arrivée. Mark Slats (Ohpen Maverick) a environ 90 jours pour le rattraper et doit maintenant faire 1 nœud de plus que Jean-Luc sur la distance restante jusqu’aux Sables d’Olonne. Cela signifie que Mark est véritablement incité à battre Matmut en fonction de ses propres moyens, alors que Jean-Luc doit pousser le bateau aussi fort que possible dans les limites de son mât endommagé

C’est une bien meilleure option pour le Néerlandais extrêmement compétitif que de gagner par défaut et que le résultat soit gâché comme pour Sir Robin Knox-Johnston injustement 50 ans auparavant avec les mots «mais il n’a gagné que parce que… (Dans le cas de RK-J Le Français Bernard Moitessier, qui avait 19 jours de retard sur l’Anglais au cap Horn, avait décidé de continuer son tour du monde pour sauver mon âme.)

Pénalité de temps

Van Den Heede a demandé une pénalité de temps à ajouter à son temps de course après avoir utilisé son téléphone satellite à deux reprises après que le mât ait été endommagé pour appeler sa femme. Les règles de la GGR ne permettent l’utilisation de téléphones comme mesure de sécurité que pour joindre la Direction Course. Toutes les autres communications doivent s’effectuer via HF, VHF ou réseau de radio-amateur, exactement comme lors de la première course du Golden Globe du Sunday Times de 1968/69.

Les organisateurs de la course annonceront leur décision demain, mais McIntyre a reconnu aujourd’hui que si Van Den Heede ne tirait aucun avantage matériel des deux appels, ils étaient soucieux d’imposer une pénalité de 18 heures, identique à celle infligée à l’Américain Istvan Kopar après s’être arrêté sur les îles du Cap-Vert pour réparer le mécanisme du régulateur d’allure de son voilier, Puffin.

Cliquez ici voir le rapport de Don McIntyre sur la conversation téléphonique avec Jean-Luc Van Den Heede

Tapio Lehtinen fait un arrêt prolongé à la porte de Hobart pour réparer son gréement.

Le skipper finlandais Tapio Lehtinen a finalement atteint le point de dépose des films BoatShed Com à Hobart, à la 6e place, mardi après une lutte contre le sommeil de 54 heures, et contre des vents inconstants pour réussir à naviguer jusqu’au fin fond de la Tasmanie en remontant le fleuve Derwent à la voile. Son voiler Gaia 36 Asteria a subit une panne de moteur au début de la course et, le Finlandais n’a pas eu d’autre choix que d’attendre le vent.

«J’ai appris à manœuvrer mon voilier de 6 mètres sans moteur depuis 36 ans, mais ce bateau est un peu plus difficile à manoeuvrer, en particulier avec toutes les bernacles accrochées sur le gouvernail.» A-t-il expliqué lorsqu’il a finalement réussi à se mettre au mouillage.

‘The barnacles on Asteria are every bit as bad as they are on Uku Randmaa’s 3rd placed Rustler 36 One and All‘, Don McIntyre observed. ‘Tapio has a huge infestation which must be costing him at least 1 knot in boat speed‘.

« Les bernacles sur Asteria sont tout aussi envahissantes que sur le Rustler 36 One and All d’Uku Randmaa, qui occupe la troisième place, » a observé Don McIntyreTapio subit une énorme prolifération de ces crustacés qui doit lui coûter au moins 1 nœud en vitesse de progression. ”

À la différence de bernacles, Lehtinen a parlé avec générosité de ses expériences. « J’adore la mer. J’aime naviguer, cette course est fantastique et me donne une grande énergie. Il y a une grande camaraderie entre les marins et j’aime surtout la mer, la vie, les oiseaux et les vagues. ”

Il a dit qu’il avait vu très peu de pollution. «Le défi est de garder les océans tels qu’ils sont. Je n’ai vu aucun mal causé par l’homme dans l’océan Austral. « 

Parlant de son bateau qui a été largement rénové pour la course mais qui a été remis à l’eau très proche de la date du départ, il a ajouté : 

Cela s’est avéré être une expérience de bricolage par soi même depuis le début et tout au long de la descente de L’atlantique. J’avais mes outils, mes colles et mes vis essayant chaque jour de résoudre les problèmes qui me coûtaient beaucoup de temps. Mais je suis assez content de son état maintenant. Ce serait bien d’avoir un moteur en état de marche, mais je me sens en sécurité à bord du bateau, ce qui est très important. Cette course est très compétitive, mais le concurrent le plus important est la mer et je pense que le bateau est maintenant apte au combat.

Asteria et son skipper sont sortis indemnes de la tempête.

Parfois, les vents sont effrayants mais le bateau a été reconstruit comme un tank et je n’ai pas senti la tempête de l’intérieur. Mon Windpilot (système de régulation d’allure) fonctionne de manière très fiable et je n’ai donc pas du tout besoin de le barrer à la main. Je n’ai besoin d’être sur le pont que pour régler les voiles et le pilote. J’ai peut-être été l’un des plus chanceux de la flotte à éviter les pires tempêtes et je n’avais que la grand-voile au 4ème ris et le tourmentin de sorti une fois.

Après avoir passé la nuit au mouillage, Lehtinen a prolongé son séjour de 10 heures supplémentaires pour vérifier son gréement et régler un problème de drisse au sommet du mât. Il a finalement repris la route à 18h30 heure locale, après avoir passé 36 heures à la porte de Hobart.

Le prochain bateau GGR à arriver à la porte de Hobart devrait être l’Australien Mark Sinclair sur son Lello 34 Coconut. Il a prévu un ETA pour le 15 décembre.

Cliques ici pour visionner une interview complète de Tapio Lehtinen au cinéma à Hobart.

Positions at 15:00 UTC 8.11.18

  1. Jean- Luc VDH (FRA)Rustler 36 Matmut
  2. Mark Slats (NED)Rustler 36 Ohpen Maverick
  3. Uku Randmaa (EST) Rustler 36 One and All
  4. Susie Goodall (GBR) Rustler 36 DHL Starlight
  5. Istvan Kopar (USA) Tradewind 35 Puffin
  6. Tapio Lehtinen (FIN) Gaia 36 Asteria
  7. Mark Sinclair (Aus) Lello 34 Coconut
  8. Igor Zaretskiy (RUS) Endurance 35 Esmeralda

Retired

  1. Ertan Beskardes (GBR) Rustler 36 Lazy Otter
  2. Kevin Farebrother (AUS) Tradewind 35 Sagarmatha
  3. Nabil Amra (PAL) Biscay 36 Liberty II
  4. Antoine Cousot (FRA) Biscay 36 Métier Intérim
  5. Philippe Péché (FRA) Rustler 36 PRB
  6. Are Wiig (NOR) OE 32 Olleanna
  7. Gregor McGuckin (IRE) Biscay 36 Hanley Energy Endurance
  8. Abhilash Tomy (IND) Suhaili replica Thuriya
  9. Francesco Cappelletti (ITA) Endurance 35 007
  10. Loïc Lepage (FRA) Nicholson 32 Laaland
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